ERREURS DE PRESCRIPTIONS DE CHIMIOTHERAPIE CHEZ LES PATIENTS HOSPITALISES - Hospices Civils de Lyon Accéder directement au contenu
Poster De Conférence Année : 2015

ERREURS DE PRESCRIPTIONS DE CHIMIOTHERAPIE CHEZ LES PATIENTS HOSPITALISES

Résumé

Introduction : L’analyse et la validation des prescriptions de chimiothérapie constituent une étape fondamentale dans la prévention du risque iatrogène, au vu de l’index thérapeutique étroit et des effets indésirables majeurs de ces thérapeutiques. Notre étude a pour objectif de quantifier et de caractériser les erreurs de prescriptions de chimiothérapie. Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective de janvier 2012 à juin 2015 en relevant les différentes interventions pharmaceutiques (IP) liées à des erreurs de prescriptions. L'enregistrement et le classement de ces dernières a été réalisés à l'aide du site de la société française de pharmacie clinique (actIP). Le relevé s'est fait à partir du nombre d’IP par rapport au nombre de prescription et du service de soin. La nature des molécules et le statut du prescripteur (senior, interne) ont été renseignés. Résultats : Sur une période de 42 mois, 11258 prescriptions ont été analysées et 446 (4%) IP ont été relevées, soit 1 erreur de prescription interceptée tous les 2 jours. 54% étaient liées à un problème de dose, dont 31% de surdosages (30% par non-respect d'une réduction de dose prévue, 21% par erreur de calcul), et 23% de sous dosages. Ainsi 1 prescription sur 88 contient un surdosage. La 2ième IP la plus fréquente est liée à un problème de durée et de mode d'administration (15%), suivi d’un problème de solvant (14,5%). Le service le moins touché est le service spécialisé en oncologie qui réalise le plus de prescriptions (235 erreurs pour 4974 prescriptions : 4,7%). 44% des erreurs ont été réalisées par des internes, 55% par des médecins seniors et 1% non identifiée. La molécule faisant l'objet du plus grand nombre d'erreur est le carboplatine (13,5%).Nous retrouvons ensuite le cyclophosphamide (4,5%), l'irinotecan (3,5%), et le rituximab (3%). La totalité de nos IP ont été acceptés. Discussion/conclusion : Ces résultats montrent la réalité des erreurs médicamenteuses et la nécessité d’une validation pharmaceutique de ces prescriptions. La spécialisation des services aux pratiques de la chimiothérapie apparaît comme étant un moyen de prévention. Une partie des erreurs pourraient s'expliquer par le fait que les prescriptions sont rédigées sur support papier. Il serait intéressant de poursuivre les travaux engagés sur la formation et la sensibilisation du prescripteur aux erreurs dans ce contexte. La mise en place d’une revue des erreurs de type REMED, l’informatisation du circuit des chimiothérapies, et la présence pharmaceutique au sein des services de soins pourraient contribuer à la prévention de ces erreurs de prescriptions.
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-01214184 , version 1 (10-10-2015)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01214184 , version 1

Citer

F Khayi, R Faure, M Voyron, F Malagutti, Christine Pivot. ERREURS DE PRESCRIPTIONS DE CHIMIOTHERAPIE CHEZ LES PATIENTS HOSPITALISES . Xémes Journées de la Société Française de Pharmacie Oncologique, Oct 2015, Nantes, France. 2015. ⟨hal-01214184⟩

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